Les victimes
Le mot 'victime' trouve son origine dans le terme latin 'victus', qui signifie 'vaincu'.Cette approche sémantique permet aisément de concevoir que, chez toute personne ayant subi une atteinte à son intégrité physique, le besoin de réparation s'accompagne régulièrement d'un esprit de revanche. Ce sentiment est en général exacerbé dans le chef des parents, du conjoint, des enfants ou autres proches d'une victime décédée.
L'avocat ne saurait pas donner du sens à ce qui n'en a pas. Dans ces circonstances tragiques, notre rôle – auquel tous les membres de notre Cabinet sont très attachés – consiste à écouter, informer et conseiller.
L'écoute attentive constitue pour le client un premier signe que, dans l'épreuve qu'il traverse, son statut de victime est indiscutable aux yeux de celle ou celui qui sera dorénavant son porte-parole. Cette reconnaissance est importante dans la mesure où elle rassure et apaise.
L'information utile tend à expliquer au client comment son dossier va être pris en charge. Il est par exemple essentiel d'exposer les raisons, souvent légitimes, pour lesquelles la durée du dossier peut s'étendre sur plusieurs années. Dès la première consultation et conformément à nos obligations professionnelles, nous donnons également des renseignements précis au sujet du mode de calcul de nos frais et honoraires. En tout cas dans le domaine des accidents de la route, il est rare que ceux-ci ne soient pas pris en charge par un assureur 'protection juridique'.
Le conseil pertinent a pour objet d'engager le dossier dans la bonne direction : quel est le fondement juridique des revendications de la victime ou de ses proches, une action en justice est-elle nécessaire voire opportune, faut-il opter pour la voie pénale ou civile ? Ces choix stratégiques sont primordiaux pour ne pas entraîner le client vers une impasse dont, en fin de compte, il sortirait meurtri une seconde fois.